La Ferme du Beau Pays


Un élevage bio à Moustier en Fagne

  • M Jean Jacques ANCEAU, Conseiller Général du Nord, Administrateur de la Safer
  • M Grégory DELASSUS avec son troupeau
  • A gauche, la famille DELASSUS. A droite, M et Mme MICHAUX les propriétaires cédants.


C'est avec bonheur que le village de Moustier-en-Fagne, dans le Nord, a accueilli la famille Delassus – un couple et deux jeunes enfants - alors que sa population tendait à diminuer. De plus, une exploitation agricole a été sauvée. Le mari, Grégory, a repris 52 ha venant d'une ferme, dont le propriétaire prenait sa retraite, pour y élever des vaches Highlands destinées à la production de viande bio. Retour sur une opération de préservation de l'environnement réalisée, grâce à l'intervention de la Safer, dans une dynamique agricole.



Marier environnement et agriculture

Le propriétaire d'une exploitation de 79 ha en prairies, dotée d'un quota laitier de 300 000 litres, souhaitait vendre son bien, y compris les bâtiments, et cesser son activité. La Safer avait émis des appels à candidature depuis 2004 mais sans succès, en raison d'importants travaux à réaliser sur le bâti. Comme les terrains sont pour partie en Natura 2000 et en totalité en Zone Inter Communautaire Ornithologique (ZICO) et en Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique (ZNIEFF), le service des Espaces Naturels Sensibles (ENS) du Conseil Général a émis le souhait d'acquérir la propriété pour la rendre à la nature, sans utilisation agricole.
La Safer est alors entrée en négociation avec les ENS, le Président du Conseil Général, les élus du secteur et la Chambre d'Agriculture pour obtenir un accord permettant à la ferme de rester dans le domaine agricole. C'est ainsi que les terrains et les bâtiments ont été acquis par le Conseil Général en vue de les proposer en location à des agriculteurs, dans le cadre de baux environnementaux.
La Safer a lancé l'appel à candidatures début 2010, en précisant bien que les terrains seraient mis en location dans un cadre strict :
Deux années pendant lesquelles les agriculteurs et le Conseil Général expérimenteraient la mise en oeuvre des clauses environnementales du contrat, dans le cadre d'un bail SAFER.

Puis signature d'un bail rural après validation des deux années précaires.
Dans ce cadre, deux candidats ont été retenus par le Comité Technique : Grégory Delassus, qui a signé pour une exploitation de 52 ha, en tant qu'éleveur à viande bio et Isella Tachevin qui s'est vue attribuer 24 ha et le quota laitier, pour les exploiter en complément de l'activité de son compagnon, lui-même agriculteur sur le secteur. Tout deux sont aujourd'hui confirmés dans leur parcours bio et vont signer des baux agricoles environnementaux à long terme avec le Conseil Général.

Des Highlands au cœur de la Fagne

Grégory Delassus a organisé une «journée campagnarde», le 29 septembre 2012, pour fêter la confirmation de son installation. Cela a été pour lui l'occasion de rappeler son engagement de longue date dans le bio. Après une formation à l'agriculture bio, il a travaillé à GABNOR, l'association de développement de l'agriculture biologique du Nord - Pas-de-Calais. Puis il s'est lancé dans l'élevage de porcs, à partir de 2000, sur la commune de Borre (59). «Comme je souhaitais aller au bout de ma démarche, j'ai immédiatement développé la vente directe, puis créé un laboratoire de découpe, rappelle Grégory. Puis, en 2005, en réponse à la demande des consommateurs, je me suis mis à la viande bovine, en développant un élevage de Highlands, une race rustique qui vit dehors toute l'année et se montre parfaite pour l'éco-pâturage».
Grégory commercialise sa production via différents circuits courts, dont une association qu'il a créée lui-même en 2009 et qui s'intégrera parfaitement au village de Moustier-en-Fagne, où le jeune éleveur s'épanouit avec toute sa famille.

Article de  
Safer Flandres-Artois
68 rue Jean-Sans-Peur
BP 1296
59014 LILLE CEDEX
Tél. : 03 20 57 93 07
Fax : 03 20 57 83 76
safer@safer-far.fr

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Cent vaches écossaises


Cent vaches écossaises
qui suscitent la curiosité dans le bocage de l'avesnois.


« Au début, on m’a pris pour un Indien. »
Quand il est venu s’installer dans l’Avesnois, il y a tout juste un an, Grégory Delassus, éleveur de 36 ans, n’est pas passé inaperçu. Il a débarqué à Moustier-en-Fagne, près de Fourmies, avec son troupeau de cent vaches écossaises de race Highland Catlle.
Aujourd’hui, l’intégration est réussie et la viande bovine est vendue en direct dans sa boucherie de Wazemmes à Lille.


Des vaches avec de grandes cornes fuyantes et une robe rousse avec de longs poils… de mémoire d’agriculteur, on n’avait jamais vu cela dans l’Avesnois !
Dans un territoire plutôt habitué à la Prim’Holstein, à la Flamande ou encore à la Bleue du Nord, le troupeau de Highland Cattle (littéralement « bétail des montagnes »), race écossaise par excellence, a donc forcément aiguisé la curiosité du côté de la frontière franco-belge, plus exactement à Moustier-en-Fagne, près de Fourmies. Mais, trentenaire, le nouveau locataire des lieux, Grégory Delassus, n’est pas venu là par hasard il y a douze mois… « J’avais déjà une longue expérience derrière moi, indique-t-il. Après des études agricoles, j’ai été conseiller biologique pour des producteurs, avant de reprendre l’activité de mes parents à Borre, dans les Flandres, en 2005. J’ai converti leur exploitation de cultures, La Ferme du Beau Pays, en élevage de porcs biologiques en plein air et une AMAP (association pour le maintien de l’agriculture paysanne), désormais gérées par un salarié».

Dans la foulée, pour écouler sa marchandise en direct, sans intermédiaire, il acquiert un emplacement dans les halles du marché de Wazemmes à Lille où il ouvre une boucherie qui emploie maintenant deux autres salariés. Un commerce qui obtient un certain succès.

« Mes clients m’ont alors dit : Du porc, c’est bien ; mais on aimerait aussi manger du bœuf. Alors j’ai commencé à acheter des vaches Highland que j’ai laissées dans des pâturages que je louais près d’Hazebrouck». Mais la place commence à manquer… C’est pourquoi l’homme se tourne vers l’Avesnois, qu’il a découvert au gré de vacances au ValJoly : «J’ai trouvé la région magnifique et particulièrement adaptée à l’élevage : toute cette herbe grasse, ces fleurs multicolores… Un terroir tellement riche en biodiversité». Encore fallait-il trouver le site. C’est à ce moment que le conseil général du Nord est entré en scène. L’an passé, le Département rachète 100 ha d’espace naturel sensible (ENS) à Moustier-en-Fagne. Et fait affaire avec l’agriculteur. Un bail avec clauses environnementales est signé. Grégory Delassus arrive avec sa famille dans l’Avesnois et ses cent bovins écossais, faisant de lui l’un des plus importants éleveurs de Highland puisqu’il y a environ 4 000 têtes en France.

La demande est là

Au fait, pourquoi avoir choisi cette race rustique ? « Lors d’un séjour en Normandie, j’ai visité une ferme de Highland et j’ai eu un coup de cœur. C’est une excellente et authentique race à viande, rouge, vive, qui a du goût. Ici, tout est naturel, de la monte à la nourriture. Car, ce qui m’intéresse, dans le biologique, c’est qu’on garde la maîtrise de sa production».

Une production qui ne suffit plus… tellement la demande est forte. Sur les cent têtes du troupeau, la moitié (les femelles) est dédiée à la reproduction. Pour l’autre (les mâles), il faut attendre quatre ans pour commercialiser l’animal. « Pour satisfaire mes clients, il faut que je double mon troupeau d’ici à quelques années», souligne encore l’agriculteur. Bref, on risque encore d’apercevoir longtemps des vaches écossaises dans l’Avesnois. 

Article Voix du Nord Publié le 13/10/2013
Par Lionel maréchal

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Rencontre avec le seul éleveur de porc du Nord




Rencontre avec le seul éleveur de porc bio du Nord

Publié le 07/12/2009 à 10h58


À l'heure des débats sur l'installation de porcheries industrielles en Flandre, on parle de plus en plus d'agriculture biologique comme mode d'élevage alternatif, plus respectueux de l'environnement et des conditions de vie des bêtes. Dans le Nord, on compte un seul éleveur de porc bio ; il est installé à Borre, près d'Hazebrouck. Un ovni dans le paysage agricole actuel de la région où 95 % des éleveurs font de l'intensif sur caillebotis.[Rencontre avec le seul éleveur de porc bio du Nord]
À l'heure des débats sur l'installation de porcheries industrielles en Flandre, on parle de plus en plus d'agriculture biologique comme mode d'élevage alternatif, plus respectueux de l'environnement et des conditions de vie des bêtes. Dans le Nord, on compte un seul éleveur de porc bio ; il est installé à Borre, près d'Hazebrouck. Un ovni dans le paysage agricole actuel de la région où 95 % des éleveurs font de l'intensif sur caillebotis.[Imprimer]
- A+Quand on évoque élevage de porcs bio avec le spécialiste « porcs » de la chambre d'agriculture, les grincements de dents ne se font pas attendre : « Soyons sérieux, le porc biologique en Flandre, c'est impossible. Avec les conditions climatiques et la terre argileuse, on ne peut pas élever des porcs en plein air ! De toute façon, le consommateur veut de la viande bon marché. » Même son de cloche du côté du Groupement des producteurs des monts de Flandre : « Le porc bio est trop cher à produire, il ne répond pas à la demande ! » Pour autant le porc industriel ne va pas bien dans le Nord. Le même spécialiste de la chambre d'agriculture souligne : « Le porc sur caillebotis est vendu 1,14 E le kg en sortie d'élevage et coûte 1,45 E en moyenne à produire. »

Des conditions difficiles qui poussent beaucoup d'éleveurs à agrandir leurs porcheries pour atteindre des seuils de rentabilité. À Borre, Grégory Delassus, 32 ans, fils d'agriculteur, a préféré rompre avec cette logique pour faire le pari du porc bio sur une petite exploitation. Installé en mars 2005 dans la ferme de ses parents, son cheminement vers l'agriculture biologique n'a pas été évident : « En sortant du lycée agricole, pour moi le bio c'était des babas cool qui élevaient des chèvres dans le Larzac. Je m'intéressais à l'environnement et j'ai visité une exploitation bio en Bretagne. J'ai découvert une agriculture à la fois très moderne et très technique. »

Aujourd'hui Grégory Delassus possède dix-huit truies à la Ferme du Beau Pays. Il produit trois cents cochons par an en plein air, les nourrit avec des céréales qu'il fait pousser sans produits chimiques. Il fonctionne par rotation : porc, maïs, férévole (pour apporter de la protéine aux bêtes), épeautre, triticale. Il produit dix-huit tonnes de viande par an. « C'est tout petit par rapport aux autres élevages porcins de la région, mais ca me permet d'en vivre en faisant une agriculture qui me plaît. » Pour rester rentable avec sa petite exploitation, Grégory Delassus a fait le choix de la vente directe. Il fait abattre ses porcs à Hazebrouck et un charcutier les découpe à la ferme. La charcuterie est ouverte le vendredi après-midi et le samedi matin. Les clients ? « Des gens qui achètent du bio, parce qu'ils refusent l'élevage industriel. Certains avaient même arrêté de manger de la viande par dégoût des modes de production. Il y a aussi ceux qui se fichent du bio mais qui viennent pour le goût. » En moyenne, Grégory Delassus vend sa viande 11 E le kilo.

« C'est plus cher qu'en supermarché, mais pas beaucoup plus que chez un boucher qui vent du porc issu des élevages classiques. » Il le souligne, ses clients ne sont pas des gens riches : « Il y a quelques bobos de Lille mais ça n'est pas la majorité, beaucoup de familles modestes, des gens des environs qui me connaissent. » Alors, le porc bio en Flandre, pari gagné ? Aujourd'hui : Ils sont quatre à travailler sur l'exploitation de vingt-cinq hectares avec dix-huit truies reproductrices : Grégory, son charcutier à temps plein, et ses deux apprentis.

La Voix du Nord

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Wazemmes, un nouveau marché


Wazemmes, un nouveau marché pour Grégory Delassus et Alexandre Sanzutti

Publié le 19/08/2011 à 05h11

De nouveaux horizons s'ouvrent pour Grégory Delassus, éleveur de porcs et de bovins bio à Borre. En plus de sa boutique de vente à la ferme, il a ouvert un stand sous le marché couvert de Wazemmes, à Lille, depuis le 5 août. Derrière l'étal, Alexandre Sanzutti, un jeune boucher-charcutier bailleulois.[Wazemmes, un nouveau marché pour Grégory Delassus et Alexandre Sanzutti]
De nouveaux horizons s'ouvrent pour Grégory Delassus, éleveur de porcs et de bovins bio à Borre. En plus de sa boutique de vente à la ferme, il a ouvert un stand sous le marché couvert de Wazemmes, à Lille, depuis le 5 août. Derrière l'étal, Alexandre Sanzutti, un jeune boucher-charcutier bailleulois.[Imprimer]


Place de la Nouvelle-Aventure, à Wazemmes, c'est un nouveau challenge qui attend Grégory Delassus, éleveur de porcs et de bovins bio à Borre. Depuis le 5 août, il a ouvert un stand sous les halles. Derrière l'étal, le Bailleulois Alexandre Sanzutti, 19 ans, ancien apprenti de Grégory Delassus qui a obtenu ses diplômes de boucher et de charcutier-traiteur au centre de formation des métiers de l'alimentation de Tourcoing.

« Je livrais déjà des magasins bio dans la métropole, explique Grégory Delassus, notamment Vert-Tige, qui a un étal à Wazemmes. C'est par leur intermédiaire que je suis arrivé. Depuis cinq ou six ans, la ville de Lille voulait une boucherie bio sous la halle.

» Avec son arrivée, le « pôle bio » du marché couvert se renforce : il comptait déjà Vert-Tige, une boulangerie, une épicerie et un poissonnier proposant une gamme bio. « C'est aussi pour ça que j'y suis allé. » Objectif : mutualiser la clientèle. Grégory Delassus est d'ailleurs prêt à ouvrir son étal à un jeune volailler qui voudrait s'installer en bio. « Nous n'avons pas des prétentions extrêmes à Wazemmes : le tout c'est d'assurer le temps plein d'Alexandre. Et je veux continuer à soigner la ferme et les clients de Borre. » Grégory Delassus a converti la ferme du Beau-Pays au bio il y a une dizaine d'années. Il pratique uniquement la vente directe. Sa clientèle, variée, comptait déjà des métropolitains. « Il y a des gens qui ne mangent que bio et, en porc, nous ne sommes que deux producteurs dans la région.


Certains viennent une fois par mois ou tous les deux mois de Dunkerque ou de Boulogne. Il y a des Lillois qui viennent deux fois par mois mais, faire cinquante kilomètres sur l'A 25 pour acheter des produits bio... » Une autre partie de sa clientèle est composée de « gens sensibles au bio », qui font vingt à trente kilomètres pour venir. « Enfin, j'ai des gens du village ou d'Hazebrouck qui viennent parce que c'est bon, parce que ce sont des cochons comme quand ils étaient jeunes.

» Autrement dit, des porcs élevés en plein air et sans antibiotiques.

Depuis trois ans, la ferme abrite aussi une AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) : les quatre-vingt-dix adhérents sont abonnés et reçoivent régulièrement des paniers de viande.

Bien sûr, consommer de la viande bio représente un surcoût, principalement dû au fait que les porcs élevés en plein air mangent plus que leurs congénères enfermés. « Ma clientèle est super : elle soutient un produit bio et local. Venir à la ferme, c'est une démarche, un effort qui correspond à une éthique. » Entre la ferme et le laboratoire, Grégory Delassus fait travailler trois apprentis et un boucher. Avec l'installation de l'étal à Wazemmes, il a pu créer un emploi pour Alexandre Sanzutti et recherche un nouvel apprenti pour le remplacer à Borre. Respect de l'environnement, bien-être animal, création d'emplois : en homme de conviction, Grégory Delassus fait bel et bien du développement durable. •

La Voix du Nord
PAR AURÉLIE CONSTANT

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EARL, Ferme du Beau Pays


Je me suis installé sur la ferme de mes parents en mars 2005, mais je préparais cette installation depuis 1997. Je souhaitais être agriculteur, mais que mon métier corresponde à mes valeurs environnementales et sociales. J'ai découvert la bio via le GABNOR et un voyage d'études en Bretagne pour visiter des exploitations qui produisaient des porcs bio.

Entre 1995 et 2000, j'ai converti des terres, je me suis formé (j'ai obtenu un Certificat de Spécialisation bio), puis j'ai été embauché au Groupement des Agriculteurs Biologiques du Nord Pas de Calais, où je suis resté 3 ans. Parallèlement, j'ai démarré l'élevage petit à petit.

Au début, j'étais présent sur de nombreuses foires et des salons dans toute la région. Cela m'a permis de trouver une clientèle, j'ai pu mettre en place un laboratoire de découpe sur la ferme.

Mon système de production

Aujourd'hui, je travaille sur 25 ha, tout en bio. J'ai 18 truies et je suis naisseur engraisseur. J'ai également 20 vaches allaitantes de la race Higland.

80 % de mes produits sont vendus en vente directe à la ferme, et le reste est vendu dans des magasins lillois./

J'emploie à temps plein un charcutier qui réalise les préparations.



Caractéristiques des ventes

Mes produits sont disponibles :

à la ferme : Le magasin est ouvert le vendredi après midi de 14h à 19 h et le samedi matin de 9h à 13 h. Il est préférable de réserver par téléphone ou mail. Vous trouverez ci-dessous la liste des produits.
sur le marché de : Marché de Wazemmes toute la semaine

sur abonnement ou tournée : Produits disponibles avec l'AMAP du Beau Pays (Borre, Lille et Lomme) 60 paniers distribués par mois. Objectifs de 100 paniers par mois. plus d'informations sur le blog la-ferme-du-beau-pays.overblog.com

dans des magasins : Vert'Tige (Wavrin et Lille) Harmonie Nature (Lille et VIlleneuve d'Ascq) Biovalys (Roncq) Bioambiance (Hazebrouck) Autour du Verger (Lecelles) Bioéthique (Capinghem) Bio week-end (Pérenchies) Resto à Verlinghem au Café de la Fontaine - Chez Hean- 

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Photos Highlands